lundi 27 octobre 2008

LE MARAIS




Toutes les régions ont leur charme, après avoir vécu dans différentes régions, nous avons eu la chance il y a une douzaine d’années de pouvoir venir vivre dans celle pour laquelle nous avons une préférence : La Normandie.
Nous habitons dans le département du Calvados, un petit village de 225 habitants.
Il y a sur cette commune un endroit que j’aime particulièrement. Le marais. Quel que soit la saison, ce marais nous offre de magnifiques images. Le printemps avec ses herbages fleuris, cette herbe en abondance, où paissent tranquillement les vaches, qui nous offriront ce lait dont la réputation n’est plus à faire. L’été, période des foins avec cette odeur d’herbe séchée. L’hiver, lorsque après de fortes pluies le marais inonde, comme on dit chez nous « il blanchit », il est transformé en un lac immense.
Mais ce n’est pas tout, dans ce marais se trouve cet oiseau mythique, cet oiseau au comportement si surprenant. Le gibier le plus difficile à tirer, jamais il ne décolle de la même façon. Par vent et pluie il part hors de distance de tir. Par beau temps il peut partir dans vos pieds, voir derrière vous. C’est le gibier que les chiens ont le plus de mal à arrêter régulièrement. Si vous souhaitez en tuer beaucoup, allez chasser sans chien, mais vous vous passez d’un grand spectacle. Tuer cet oiseau à l’arrêt de son chien est vraiment un moment privilégié. C’est vrai que pouvoir tirer à l’arrêt du chien est chose rare, il faut que le chien trouve la bonne distance d’arrêt pour « étouffer le gibier ».
Ces chiens sont des chiens d’exception. A ce jour je n’ai connu qu’un chien qui avait cette faculté, bloquer l’oiseau jusqu’à ce que l’on puisse approcher souvent à distance de tire, ce chien n’est pas à moi. Le revers de la médaille c’est qu’à force d’aller chasser cet oiseau, le chien est, aussi bien en plaine qu’au marais, devenu faux arrêteur.
Cet oiseau dont je vous parle avec passion il s’agit de la bécassine des marais.






vendredi 10 octobre 2008

Oser

Oser

On trinque à la coupe, aux victoires que l'on n'a pas eues
Je passe ma main dans tes cheveux crois-tu que l'on s'en remettra

Tu relèves les paupières, vertes ou bleues
Des nuits blanches passées, autour de tes yeux

On croise le fer et je croise les doigts
Si le parti s'est effondré, la campagne reste belle
Oser, oser tendre
Nos bras vidés, revenir
Oser, oser prendre
Les courants contraires, revenir à quai

Des champs qui s'étendent et le vide laissé
De longues plaines, l'empreinte des batailles anciennes

On court le souffle court mais qu'est-c'qui nous fait encore rêver
Après autant d'efforts, il nous reste des sourires de dingues

Oser, oser tendre
Nos bras vidés, revenir
Oser, oser prendre
Les courants contraires, revenir à quai

Tout reste à faire, souvent tu me le disais
Sans vraiment trop y croire, je t'entends encore

Tout reste à faire, souvent tu le criais
Sans vraiment trop savoir
Je t'attends encore, tout reste à faire, tout reste à faire

Tout reste à faire, souvent tu le criais
Sans vraiment trop savoir, je t'attends encore



cathviel@free.fr